9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 17:17

 

 

 

                                             

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                                              Sandrine Duflo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous ne savons pas grand-chose de nos histoires de couple. Il est vrai que Padre Pio, Thérèse de Lisieux, Babaji, Amma, restent assez discret sur ces sujets, du moins ils ne s’exposent pas directement dans leurs vies, demeurant célibataires.

 

Il y a eu des cas où des êtres lumineux ont développé une forme de couple, tout en restant éloignés du point de vue de la relation amoureuse, je pense à François d'Assise et Claire , Thérèse d’Avila et Jean de la Croix, il doit en exister d’autres…

Peut-être aussi Marguerite-Marie Alacoque et le père La Colombière qui la soutint, Jésus lui présentant ainsi le prêtre « ton vrai et parfait ami ».

 

Au cours d’une vision, j’ai vu Jésus et Marie Madeleine côte à côte, se ressemblant énormément comme des jumeaux, l'un avec des traits plus masculins et l'autre plus féminine, l’on pense bien sur aux flammes jumelles.

 

Dans nos incarnations, nous rencontrons des âmes sœurs, des âmes jumelles, et certains... leurs flammes jumelles.

 

Pour ma part, j’ai rencontré des âmes sœurs et des âmes jumelles, mais pas de flamme jumelle, du moins pas à ma connaissance.

 

Il convient également de séparer la notion de Couple sacré, de l’idée d’une sexualité sacrée, tel le tantra.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire commence l’été dernier, 2013, par une jolie rencontre amoureuse. Beaucoup de synchronicités, d’attirances, de plaisir d’être ensemble… mais de courte durée !

 

Elle voulait que nous formions un couple sacré.

C’était sa demande, j’ai dit « oui » mais sans trop savoir ce que cela signifiait.

 

Curieusement son Ange était Mihaël, le 48ème, celui qui permet d’intégrer la sexualité à travers les deux polarités en soi, afin d’établir l’équilibre dans le rapport de l’un à l’autre…

Celui qui facilite l’union, le trait d’union entre deux êtres, fondation du couple. Il prône la fidélité, à travers la notion d’unité, la recherche de l’unité.

 

Elle n’avait certainement pas suffisamment intégré l’énergie de son Ange, car si elle voulait former un couple sacré avec moi, elle voulait également entretenir des relations sexuelles avec des femmes en même temps !

 

Il doit y avoir d’autres façons d’intégrer les polarités que de faire l’amour avec les deux sexes… Et puis cela allait à l’encontre de la notion de fidélité dans le couple.

Nous nous sommes séparés.

 

Retrouvant Marie Laure en fin d’année, nous nous sommes racontés nos expériences amoureuses, pas encore vraiment ce que l’on attendait…

Elle aussi se sentait déçue de sa relation, encore ces histoires de perversités et d’incompréhensions. Nous nous sommes dit qu’il fallait vraiment avancer sur ce plan.

 

Le jour de la Toussaint, profitant de la présence des reliques de Thérèse au Sacré Cœur de Montmartre, j’y passais la nuit pour me rapprocher d’elle et lui demander de m’aider sur trois domaines : guérison de mes lignées familiales sur lesquelles je travaillais depuis septembre, ma difficulté à avancer dans le roman que j’écris actuellement, et cette histoire de couple sacré.

 

Ensuite j’y retournais tous les matins jusqu’à ce que ses reliques nous quittent. Le dernier jour de sa présence, je me mis à écrire à nouveau, et j’avançais également au sujet de mes lignées familiales. Thérèse est devenue ma marraine pour mes soins -avec Marie-, elle est merveilleusement présente dans ma vie, et probablement dans celle de ceux qui la prient.

 

 

 

 

 

 

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La première manifestation au sujet du Couple sacré se présenta début décembre, au cours d’un soin.

 

Une femme avait une relation très forte et très belle avec un homme,  sauf que celui-ci vivait déjà avec une autre femme. Cette relation à trois durait depuis longtemps, elle ne voulait pas y mettre de terme, ni qu’ils se séparent, juste pacifier cette relation, qu’elle n’en souffre pas.

 

Je les voyais tout deux très liés, presque emmêlés. Elle, passant à travers le cœur de son homme pour aller plus haut.

Au fil des images, ils apparaissaient liés par le premier et le deuxième chakra comme s’ils étaient soudés l’un à l’autre.

 

Je me rendais compte à ce moment là qu’il était question d’un Couple sacré en formation. Toutes les informations me venaient soudainement…

Être couple sacré, était de s’unir progressivement chakra après chakra, un peu comme l’on boutonne son gilet, créant cette unité d’espace, de temps et de lieu.

 

Dans cette vie, ils en étaient à relier le chakra du plexus solaire.

 

Je me rendais compte de la beauté de la chose, devenir un Couple sacré était un véritable don à la Terre et à l’Humanité, il s’agissait d’introduire le principe d’Unité dans la matière.

 

Cela dépassait l’intérêt particulier et personnel du couple. En travaillant sur le chakra du plexus solaire, ils travaillaient et ils guérissaient tout ce qui dans la création correspondait à ce chakra, initiant le modèle et la forme afin de nous permettre d’y accéder plus facilement.

 

Du coup, l’on comprenait également ce triangle d’une relation à trois, le choc des volontés contradictoires. Pas simple de créer l’Unité en conciliant forcément les volontés divergentes de chacun.

D’où cette acceptation de la situation qui m’avait frappé au premier abord, comme si cette femme, consciente de l’importance de ce qu’ils étaient entrain de construire, avait réussi à dépasser les premiers clivages.

 

Cela me renvoyait également à mon amie qui souhaitait créer un couple sacré avec moi, tout en me partageant avec d’autres femmes…

 

Il me semblait que cela demandait beaucoup de travail intérieur, de don de soi et d’abnégation pour créer un Couple sacré, car je voyais bien les perturbations que cette femme ressentait dans sa vie, comme si par moment elle se sentait divisé, coupé en deux.

 

Dans la partie soin, j’essayais de lui permettre de mieux intégrer ce qu’elle vivait. Il était évident que son ami avait aussi à faire un travail concernant le couple et sa relation avec son épouse.

 

 

 

 

 

 

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Simeon Solomon

 

 

 

 

 

 

 

En janvier, je recevais le témoignage d’une personne qui avait fait une très belle rencontre. Elle ne voulait pas trop en parler de peur que son bonheur s’envole.

Après tant d’années, elle finissait par trouver un homme avec qui elle pouvait partager son univers spirituel, et de tendresse.

 

Bien sûr, il n’avait pas beaucoup travaillé sur lui, mais il avait beaucoup de connaissances, et un partage était possible.

 

Malheureusement en très peu de temps la relation bascula, des peurs se réveillant, on ne sait  pourquoi la tristesse d’un tel moment, l’égarement des sentiments, la confusion des émotions, mais il s’enfuit, coupant sa ligne téléphonique, fermant ses mails, refusant tout dialogue.

 

En faisant un soin, nous voyions des causes, des éléments, mais surtout nous avions vu qu’ils avaient formé un couple sacré autrefois, il y a bien longtemps.

 

Ils s’étaient déjà connus aux époques de l’Atlantide où nous les voyions s’amuser à jouer avec le corps éthérique de la Terre, un peu comme aujourd’hui certains s’amusent à défaire le corps éthérique de la Terre, agissant de cette façon sur nos propres corps éthériques. L’utilisation des technologies de type Harpp ont pour but de nous nous affaiblir également, de nous empêcher de retrouver notre pouvoir dans le monde de la matière.

 

Ils formaient déjà un couple, avec enfants. Plus tard, à l’époque égyptienne, et sur plusieurs vies, ils réalisèrent l’union des différents corps, créant un Couple céleste, un Couple Sacré.

Cette union céleste, réintroduisant le principe d’Unité dans la création reçu la bénédiction d’Horus. C’est la fameuse bénédiction divine à laquelle nous aspirons et que nous imitons avec nos sacrements de mariage.

 

Cette union représentait pour le couple, une réparation karmique des anciennes luttes et destructions atlantes, un joli moment de guérison.

Après cela, ils prirent la décision de s’éloigner l’un de l’autre à nouveau, de redescendre dans la densité pour s’y perdre et se donner la possibilité de se retrouver et de recréer un Couple sacré au moment où la Terre en aurait le plus besoin.

 

Je me demandais si nous pouvions créer des Couples sacrés avec différents partenaires… 

 

 

 

 

 

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En février, je ressentais le besoin de partir quelques jours, de faire un petit voyage, et comme mon roman se déroulait à Venise où je n’avais jamais mis les pieds, j’avais pensé m’y rendre pour une semaine. C'est vrai que j'avais du mal à écrire, et peut-être qu'en étant sur place, les lieux m'inspireraient.

 

 

Le mois de février, avec le carnaval et la foule, n’était pas la meilleure période, je décidais donc de me rendre dans un lieu plus isolé, plus spirituel. Je pensais à la Sainte Baume, mais finalement j’optais pour Lisieux, où je ne m’y étais jamais rendu.

 

Trois jours chez les sœurs, dans les terres de Sainte Thérèse. .. cela devait être un bonheur ! Je repensais à ce que je lui avais demandé en novembre au Sacré Cœur, aux informations qu’elle m’avait fournie sur le Couple sacré.

Mon troisième jour à Lisieux tomberait le 14 février, jour de la saint Valentin, je me disais que j’allais sûrement travailler encore ces histoires de couples.

 

Mon dernier soin avant de partir pour mes trois jours, m’annonçait la couleur, il s’agissait d’un soin avec Sandrine. C’était un premier soin, et je fus agréablement surpris quand elle m’annonça, qu’outre ses activités de massage, elle peignait des Bouddha et des Couples Sacrés.

Des Couples sacrés!

J'hésitais à lui demander, mais mon cœur se réjouit quand elle m'invita voir ses tableaux. Belle synchronicité, j'étais curieux de savoir comment elle les représentait.

 

 

 

 

 

 

 

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Thérèse, déguisée en Jeanne d'Arc

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas facile de parler des trois jours à Lisieux. La beauté des lieux, la proximité de Thérèse, sa présence.

 

Il y a d’abord la chapelle du Carmel avec les reliques de la jeune sainte, lieu empreint d’une grande émotion, présence grandiose de son énergie.

 

Puis, la Basilique, avec une partie encore de Thérèse dans le reliquaire, lieu empreint de couleurs vives et de gravité, la joie de Thérèse, sa sensibilité, sa mission. Dans la crypte, les reliques des parents de Thérèse, Zélie et Louis Martin.

 

Ensuite, la Cathédrale où elle se rendait enfant pour se confesser, et prier dans la chapelle de Marie. Cette chapelle avait été construite par l’évêque Cauchon, oui celui qui avait présidé le tribunal qui condamna Jeanne d’Arc.

 

Et enfin, la maison d’enfance où la famille Martin s’installa après le décès de Zélie. Lieu où l’on retrouve la chambre, le séjour, les jouets et les vêtements d’enfants de Thérèse.

 

Après les trois jours, parlons de mes trois nuits. La première nuit, je ne pus presque pas dormir, le froid, l’inconfort du lit, m’amena à passer une nuit blanche.

 

Thérèse me montra les lieux que j’avais visités, et j’ai passé la nuit à nettoyer ces lieux, les libérer des égrégores de souffrances, de tous les maléfices. Je passais ma nuit à prier et à nettoyer, nuit entrecoupée de quelques minutes de sommeil. Je sentis également la présence d’une sœur décédée un peu perdue. En fin de nuit, je vis Thérèse qui déposait une rose dans mon cœur. Un bonheur.

 

Le lendemain, Joy, une amie médium, me confirma que je devais bien retirer toutes les traces de satanisme, de rituels autour des lieux de culte et dans le cimetière. Ses guides lui demandèrent de m’accompagner dans ce travail. Joy me confirma que la sœur avait été libérée.

J’allais également assister à une messe dans chacun des lieux pour consacrer le nettoyage à travers la symbolique de l’eucharistie.

 

La deuxième nuit, je ne dormais pas davantage, et je passais une grande partie de la nuit à prier, à réciter les « je vous salue Marie » pour le bien des personnes que j’avais soignées. Thérèse, étant ma marraine pour les soins, me montrait mes manques.

 

Le lendemain, je fis encore le tour des lieux, je méditais. A un moment, je voyais dans la Basilique une des histoires autour de Thérèse, exposé. Il s’agissait d’un homme qui avait été guillotiné le 1 octobre, il s’était converti, aimait beaucoup Thérèse, et il avait écrit un livre sur sa conversion, son amour du Christ. Je sentais qu’il fallait également le libérer comme la sœur. Je suis né un 1er octobre, le jour de la fête de Thérèse, nous étions tous trois liés par cette date, puis par nos sentiments de piété je suppose, ou karmique.

En sortant de la Basilique, je recevais un message de Joy qui me parlait d’un homme condamné, qui avait fait de la prison, qu’il fallait libérer. Je lui racontais l’histoire, elle rit, elle s’était demandé si ce n’était pas moi. Nous l’avons fait, bien sûr.

 

La troisième nuit je dormis bien, c’était la Saint Valentin, et les sœurs nous avaient chanté deux chants après le repas. Elles font toujours cela pour accompagner la prière des pèlerins à travers leurs chants.

Je me disais avec humour que douze vierges m’avaient chanté une sérénade le jour de la Saint Valentin, beau présage, le chant des nymphes !

 

Je ramenais avec moi un ouvrage sur la vie des parents de Thérèse. Ils avaient été béatifiés en 2008, et je me disais que c’était un peu ridicule de béatifier les parents d’une sainte, parce que je pensais que c’était uniquement à ce titre qu'ils avaient été béatifiés. Je devais découvrir qu'ils avaient leurs propres mérites.

 

Ils avaient certaines prédispositions. Tous deux avaient envisagés d’entrer dans les ordres, mais leur demande a été rejetée pour diverses raisons.

Zélie, devant se lancer dans la vie professionnelle, avait entamé une neuvaine à l’Immaculée Conception à la fin de ses études . Terminant la neuvaine, elle entendit clairement une voix lui conseiller de faire faire le point d’Alençon, et elle créa alors son entreprise.

Un soir, elle croise son futur mari sur un pont, elle ne le connaissait pas encore, et Zélie entend une voix qui lui dit « Je te l’ai préparé pour toi ».

Le couple une fois marié, consacrèrent les enfants au Christ, quatre des enfants décédèrent dans leur enfance, les cinq autres filles entrèrent dans les ordres, Thérèse étant la plus jeune.

L’histoire de Martin, est une très belle histoire familiale d’amour du divin et de fraternité, de don de soi et de réussite sociale.

Un modèle de couple.

 

 

Je repris les soins, mon troisième rendez-vous fut Céline. Il me reste le souvenir d’une femme ayant construit un joli nid familial avec ses filles, presque autant que les Martin, mais malheureusement se trouvant comme beaucoup d’entre nous dans l’attente de réaliser les conditions d’une relation amoureuse harmonieuse.

Son Ange, Omaël est l’Ange du couple.

 

Entre l’Ange Mihaël qui aidait à la rencontre, à la création du couple et Omaël, nous étions vraiment guidés par les Anges. Faut-il encore avoir bien intégré les énergies et les leçons de ses Anges.

 

Avec Céline, nous avions parlé de la Cathédrale et de la Basilique qui se trouvait à Lyon, je ne sais plus à quel propos, reste qu’en en parlant à Marie Laure, elle me rappela que cela correspondait à un de mes rêves récurrents.

 

Etrange, que je n'y ai pas pensé moi-même. Dans le rêve je me rends dans une Cathédrale, puis une autre qui se trouve juste à côté. Dans la deuxième, je ressens un grand bien être. En parlant de ce rêve, nous avions pensé au couple, ou aux flammes jumelles.

 

Je décidais de me rendre dès le surlendemain à Lyon.

 

C’était la première fois que je visitais cette ville, la place Bellecour, une petite rue dans la continuité, puis le pont qui nous permet de traverser La Saône et de rejoindre la colline de Fourvière.

Au pied de la colline la Cathédrale Saint Jean Baptiste, le côté masculin, puis au dessus, la Basilique Notre Dame de Fourvière, le côté féminin.

 

 

 

 

 

 

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La Basilique est d’une très grande beauté, la paix et la beauté, parures bien féminines, majestueuses, semblant s’y être arrêtées à cet endroit.

L'inauguration de la Basilique a eu lieu le 8 décembre, jour de l’immaculé Conception, la bénissant de sa présence mariale.

 

A l’extérieur, une vue dégagée sur Lyon, laisse entrevoir, le Rhône s'écouler, masculin, et la Saône ondoyante, féminine qui se rejoignent un peu plus loin dans la ville. En examinant le nom de la ville de Lyon, nous trouvons la lettre Y, symbolisant la confluence des deux énergies, si bien matérialisées par les deux édifices religieux.

 

Je pense à Céline en voyant un lion gravé devant l’entrée de la Basilique, Omaël, astrologiquement est dans le signe du Lion.

Je consacre donc ce voyage à l'union de ces deux énergies préfigurant la création du Couple. Je me purifie également de toutes les formes de couples, ou relations platoniques qui ont sillonné mes vies précédentes, en reliant mon 12ème chakra à l'emplacement Coeur-Monade-Âme, en purifiant mon

âme, puis l'ensemble de mes cellules.

 

Beaucoup de clins d’œil en ce jour, je reçois même un message de Joy qui a retrouvé la veille un membre de sa famille prénommé Léon… lion en espagnol.

 

 

 

  

 

 

Trois jours plus tard je me rends dans un lieu où j’aime bien méditer. En y arrivant, j’entends dans mes écouteurs une musique qui avait illustré dans mon blog de poésie un poème que j’avais écrit pour mon ancienne compagne, Luna.

 

En méditant, je vois Luna un moment, je me demande si ce n’est pas l’influence de la musique, puis je m’élève plus haut, dans des vibrations plus hautes, et là... je vois le fameux Œuf primordial, divisé en deux parties et ressemblant au dessin Yin/Yang. Ces deux parties se détachent et prennent forme humaine, moi et une femme. Nous avançons nos mains qui entrent en contact par les paumes, nous sommes Un.

 

Je ne comprends pas bien ce que j’ai vécu, probablement que j’ai franchi un palier dans cette recherche de l’union, du couple.

Je ne sais pas si ma flamme jumelle est Luna, ou bien si elle vient après elle, en s’élevant bien plus haut dans des énergies plus lumineuses.

 

 

 

 

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Sandrine Duflo

 

 

 

 

 

 

Je me décidais de rendre visite à Sandrine qui peignait des couples sacrés, je me demandais comment elle  les représenterait. Comme notre rencontre avait été empreinte de synchronicités, Sandrine devait certainement avoir quelque chose à m’apprendre, ou à me montrer.

 

En voyant ses tableaux, je comprenais de suite.  

 

Elle dessinait des couples enlacés, et les peignait de couleurs qui lui étaient probablement inspirées par ses guides. Il y en avait un bleu qui m’avait marqué, d’autres de différentes couleurs.

 

Je lui parlais de ma vision du Couple sacré, avec ce travail d’union au niveau des différents chakras. Je lui parlais du couple qui travaillait sur le chakra du plexus. Je lui montrais le couple en bleu, en lui disant qu’il me faisait penser à un couple qui se relie au niveau du chakra de la gorge.

 

Nous échangions nos impressions, Sandrine me montrait sont travail précédent sur les corps. Les nus l’avaient passionnés à un moment, ainsi que les jeux de lumière, avec l’apparition de formes lumineuses de plus en plus éclatantes jusqu’à atteindre une glorieuse luminescence. Elle peignait également des bouddhas qui étaient très beaux, très lumineux.

Sa recherche coïncidait parfaitement avec son activité de massage, une forme de guérison, de mariage du corps et des énergies.

Je sentais que ses guides lui communiquaient une forme d’enseignement à travers sa peinture et probablement ses massages.

 

Elle me proposa de les prendre en photo si je le souhaitais pour cet article, j’en étais très heureux et je l’en remercie encore.

 

 

 

 

 


Quelques jours plus tard je repartais à Lisieux, mais juste une après-midi. Je pleurais beaucoup dans les trois lieux consacrés, Carmel, Basilique et Cathédrale. Une véritable purification.

Le lendemain, mercredi des cendres, j’assistais à la messe au Sacré-Cœur, début du carême.

Joy avait vu le premier papillon de l’année, je me disais que cela correspondait au carême, entrer dans la chrysalide pour se transformer et renaitre au bout de 40 jours à Pâques.

Je décidais de tenter de suivre cette année cette période d’intériorité, et je me rendais trois jours de suite à la messe du soir.

 

Le troisième jour, en me promenant, je tombais dans une librairie sur un livre sur le couple sacré. Je le feuilletais rapidement, c’était un peu « bateau » comme d’habitude dans ce genre d’ouvrage, rien d’intéressant… si ce n’est une page ou l’auteur citait quelques couples sacrés célèbres.

 

Je retrouvais mon nom dans la liste, cela me fit sourire... mais pas nom actuel, hélas, celui que je portais deux vies en arrière, vie dans laquelle j’avais été un écrivain célèbre. Il y avait donc mon nom et celui de ma compagne d’alors.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain, je me rendais dans mon lieu favori pour méditer.  J’allais enfin recevoir l’une des  parties des plus importantes du message de Thérèse.

 

Les images commencèrent à défiler. Je voyais que dans cette vie présente, je continuais de travailler à la création d’un Couple sacré avec une femme. Il s’agissait de Flo.


Nous en étions au stade de l’union du cinquième chakra.

 

A ce moment, j’eus subitement l’impression que tout ce que j’avais vécu depuis mon enfance prenait un sens nouveau pour moi. En fait, depuis toujours je travaillais sur la guérison de ce chakra, et toute ma vie tournait autour de ça.

 

Deux vies auparavant, je disais donc, j’avais été un écrivain célèbre, vivant essentiellement à Paris, ayant épousé celle qui dans cette vie présente s’appelle Flo.

Si nous travaillions aujourd’hui au niveau de notre gorge, je comprenais beaucoup de choses.

 

Déjà enfant, j’étais timide, beaucoup de difficultés à l’oral, angines, problèmes respiratoires.

Je ne trouvais ma place nulle part, ni à l’école, ni dans ma famille, toujours décalé.

 

Adolescent, je tâtonnais dans l’expression artistique. Un jour j’avais écris à l’école une rédaction en alexandrin, par plaisir, cela ne nous était pas demandé. Un autre jour un professeur de français me demandait comment j’avais écrit une autre dissertation me disant que cela représentait un intérêt pour lui à titre personnel.

Puis, je me lançais un peu dans la musique.

 

À 20 ans, je quittais ma ville de province sans un sou en poche, et je m’installais à Paris sans trop savoir pourquoi.

Plus tard je saurais que mon avant-dernière vie et une partie importante de ma dernière vie s’était déroulé à Paris.

 

Professionnellement j’avais beaucoup de difficultés à trouver un emploi ayant quitté l’école sans diplômes. Les ouvriers m’appelaient « l’étudiant », et les emplois plus qualifiés ne m’étaient pas destinés.

 

Je rencontrais Flo dans une de ces boites, elle était secrétaire, très jolie, elle lisait énormément, se rendant chaque année au salon du livre. J’ai commencé à lui écrire des textes, dans lesquels je nous mettais en situation, des petits scénarios un peu amoureux, quelques vers, mais pas beaucoup de poésie.

 

Drôle d’imaginer qu’elle avait été ma femme dans mon avant-dernière vie, et que donc nous avions commencé la création d’un Couple sacré. Nous devions en être dans la vie passé au travail sur le chakra du cœur, je pense.

Dans cette vie, elle m’amenait l’écriture, c’était la première fois que j’écrivais pour quelqu’un. Une muse, elle m’inspirait.

 

Le souci, c’est qu’elle avait une relation avec quelqu’un d’autre. Plus tard elle me dira qu’à ce moment là, elle était attirée par moi, mais que j’étais «trop».  Son ami, plus simple, plus gamin, la rassurait davantage.

Je pense qu’il la maintenait dans une non-réflexion, dans la simplicité des non-dits. Et je pense que c’était sa façon à elle de travailler ce fameux chakra de la gorge.

 

C’est à trente ans que j’entrais à l’université, après des années d’errance, de nuits passés à lire, à me former sur le plan spirituel puisque j’avais lu beaucoup de classiques de textes sacrés et commencé à pratiquer des formes de méditations. 

Donc je m’éloignais de Flo. Nous avons continué à nous écrire pendant quelques années, puis nous avons cessé.

 

J’ai eu deux enfants avec une autre femme, j’ai poursuivi mon chemin, commençant à trouver ma place dans ce monde.

 

Un jour j’ai su que j’avais été un grand écrivain du dix-neuvième siècle. J’ai retrouvé certaines personnes qui avaient vécu avec moi à cette époque, dont ma fille.

C’est à ce moment que  Flo s’est manifestée à nouveau m’ayant trouvé par «hasard» dans un site internet.

 

Nous nous sommes vu à nouveau, elle aussi avait deux enfants. Elle était très malade, une maladie neuronale (communication), la paralysant progressivement.

 

J’ai su qu’elle avait été ma compagne, nous nous sommes vus dans les lieux fréquentés au dix-neuvième siècle pour réveiller nos mémoires, nous avons eu notre petite aventure qui nous avait manqué plus jeune, puis nous avons poursuivi notre chemin.

 

De cette histoire, je comprends maintenant l’origine peut-être de sa maladie, de mes difficultés à écrire, alors que j’ai été écrivain dans mes deux dernières vies, de ma difficulté à trouver ma place professionnellement, mais certainement aussi sur les autres plans, social, amical, amoureux.

Mais aussi au sujet de ma destinée, la nécessité de communiquer, de transmettre, de guérir.

 

Dans un atelier de Sarah Diane Pomerleau, elle nous proposa à un moment de recevoir de nos guides notre nom céleste et un attribut qui nous définirait.

J’entendis au creux de mon oreille, « Gabriel, choisi des Anges ».

Gabriel est le messager. Ce qui nous renvoie encore au cinquième chakra. Notre nom, nous définit apparemment.

 

Après Flo, je rencontrais Luna, elle écrivait de la poésie et des romans. Nous étions liés encore par l’écriture, aussi par les sentiments.

 

Une relation difficile. Après notre séparation, j’ai su qu’elle avait été mon épouse dans notre dernière vie. Toutes nos difficultés n’étaient que la suite de notre vie précédente. En lisant nos biographies, je retrouvais beaucoup de choses que nous avions revécues dans cette vie.

 

J’ai toujours vu Luna comme mon double, une âme jumelle. Flo, je ne sais pas. Je me demande pourquoi Flo et moi avons créé un Couple sacré ? Est-ce que nous nous sommes rencontrés dans notre dernière vie ?

Des personnes que j’ai connues toutes ces dernières années, je n’ai gardé de relation qu’avec Flo. Elle se reconnait être ma plus grande Fan au niveau de l’écriture.

 

Je pense que les révélations sur Flo, sur Luna vont continuer à se faire dans les prochains mois… ainsi que cette histoire de flamme jumelle.

 

 

En tous cas, j’ai commencé à travailler sur le chakra de la gorge. Babaji s’est proposé de m’aider sur ce coup là. El Morya aussi est intervenu.

 

Dans le fameux atelier de Sarah, après « Gabriel, choisi des Anges » elle nous avait proposé de retrouver notre guide de Passage. Il me semblait avoir vu El Morya, mais je n’étais pas sûr. Quelques mois après l’atelier, j’ai eu une vision de Sarah au cours d’une méditation. Elle m’a salué, toute rayonnante, une belle énergie rose. En me quittant, elle s’est retournée, espiègle, faisant semblant d’avoir oublié quelque chose, elle me dit « ah, au fait, ton guide de Passage... c'est El Morya ! » 

 

El Morya est le Maitre du 1er rayon bleu, relié au cinquième chakra.

 

Donc je travaille avec Babaji et El Morya à guérir ce chakra du cou, pour moi et pour l’univers. J’ai proposé à Flo de l’aider également à travailler la gorge.

 

Je pense aussi au Couple sacré de Sandrine, tout bleu…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                  à suivre ici   Couple sacré, suite...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Ps : J'ai pris les photos des tableaux de Sandrine avec mon smartphone, pour dire qu'ils ne correspondent pas exactement au modèle original.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mars 2014



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