9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 18:34

 

 

 

Mères divines

 

 

 

 

Marie 2

 

 

 

 


 

« Les écritures ne sont que des panneaux indicateurs. Elles représentent un moyen et non une fin en soi. La fin se situe au-delà. Celui qui a étudié l’agriculture sait comment semer des graines, quand mettre des engrais, comment se débarrasser des parasites et les empêcher de revenir, et ainsi de suite.

De même l’étude des Ecritures nous fournit des indications sur la façon d’accomplir nos pratiques spirituelles. »

 

  Voilà comment notre bien aimée Amma nous incite au travail personnel, à travailler en nous, à nous tourner sans cesse vers nos pratiques spirituelles.

 

 

 

 

 

 

 


C’est ainsi qu’après ce mois d’Aout plein de nouveautés, je me tournais de plus en plus en profondeur en moi. Je réduisais mes activités et je passais beaucoup de temps en méditation.

Septembre et octobre ont été vraiment un retour en moi. Mes marraines du Ciel m’ont enseigné, m’ont guéri, m’ont pouponné, comme elles savent bien le faire.

 

 

 


La première à se manifester ce fut Marie, le 16 septembre. Je prends le métro pour me rendre à un rendez-vous qu'aussitôt, à peine assis, je ressens sa présence. Du coup j’éteins la musique, je retire les écouteurs de mes oreilles et je reste attentif. Peu à peu je glisse dans un état de conscience différent, je vois Marie au dessus de moi, Marie avec une belle couronne comme l'imagerie chrétienne la représente bien souvent. Un son, une mélopée, un chant magnifique, d’une grande harmonie s’impose à moi au même moment. Je serai incapable de décrire cette musique, ce chant. Je pense de suite aux chants célestes, aux chœurs des Anges.

 

La vision s’estompe peu à peu. Je me souviens à cet instant qu'il y a une très belle statue de Marie, coiffée d’une grande couronne dans la basilique de Notre Dame de la Victoire .

A la suite du rendez-vous, je décide de m’y rendre.


Je me trouve assis en face de la statue, il y a très peu de monde, un grand silence. Mon esprit commence à déambuler dans les différentes strates de ma conscience, si l'on peut dire, et je le laisse ainsi voguer un moment.

Au dessus de la statue de Marie, il ya un très beau vitrail qui représente Marie et l’enfant dans un cercle de lumière. Peu à peu je commence à percevoir des images comme si le vitrail prenait vie.

 

Je me vois placer Marie et l'enfant dans mon cœur, qui l’illuminent de leurs présences. Deux mains apparaissent dans la vision, elles se croisent au dessus du thymus et se posent dessus l’une sur l’autre. Le thymus est l’une des glandes endocrines qui se connecte au chakra du cœur, légèrement au-dessus de l’organe. Mes mains restent un temps ainsi posées l'une sur l'autre, puis poursuivent leur mouvement en direction des épaules. Les bras sont toujours croisés au niveau des poignets maintenant qui se trouvent entre le cœur et le thymus.

Je ressens une très forte énergie qui se dirige vers le haut de ma tête.

 

Deux jours plus tard, une personne prénommée Marie m’envoie un article sur le thymus, belle synchronicité !

 

 

 

 

 

 

 


Depuis août, j’ai cessé de manger de la viande, j’ai diminué les proportions de nourriture et je fais beaucoup de sport et de méditation comme si je devais réveiller, mon corps. Je m’y tiens encore.

 

Courant octobre j’apprends qu’Amma vient à Pontoise dans la banlieue parisienne, je décide de m’y rendre. Cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu, huit ans exactement... presque un cycle.

Du coup je prends conscience que neuf années se sont écoulées depuis mon stage avec Sarah Diane Pomerleau, stage qui m’avait propulsé en avant, acquérant un début de vision et la technique qui me permettait d’explorer de mieux en mieux l’inconscient. J’avais aussi rencontré un groupe de personnes, au cours du stage qui m’ont accompagné un temps, m’apprenant beaucoup de choses et m’invitant entre autre, à rencontrer Amma que je ne connaissais pas du tout.

 

Pas étonnant que ce cycle se termine en 2012. Un autre cycle commencera certainement à partir de maintenant.

 

 

 

 

 

 

Mère amma 2

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 19 octobre je me suis donc rendu à Pontoise. J’y ai retrouvé Flore qui est restée proche du groupe Amma et qui pratique des massages au cours des trois jours de présence d'Amma. J’avais fait la connaissance de Flore et d'Amma en 2004. Toute une époque ! J’en profite pour avoir une pensée d’amour pour Annie du Pays basque, Patrick des landes, Muriel sa compagne de l’époque avec qui nous avions passés les journées d’Amma à Saint-Denis.

 

En attendant mon passage au darshan cette année, Flore me disait que le travail de guérison commence bien avant le darshan et se poursuit encore quelque temps après.

Je lui disais que c’était peut-être pour cela aussi que je travaillais aussi intensément sur moi depuis deux mois.

 

Et puis c’est arrivé ! C'était mon tour... Je me suis retrouvé dans las bras d’Amma, notre Mère, qui me disait quelques mots dans sa langue... De mon côté, je n’arrêtais pas de lui dire merci dans ma tête, car je lui étais infiniement reconnaissant de ce travail de guérison qu’elle m'offrait présentement, et qu'elle offre à toute l’humanité.


Après cette grande embrassade, une fois debout, je me rappelle que j'avais un grand sourire idiot, je me souviens des regards des gens autour, me voyant sourire béatement !

 

Dans la salle j’ai croisé un évêque qui était venu saluer l’assemblée et qui disait avec un grand ravissement son étonnement qu’Amma lui ait montré la photo d’un évêque. C’était la photo de l’évêque qui l’avait ordonné prêtre il y a bien longtemps. Belle synchronicité !

 

Le soir et les jours qui suivirent je fus émerveillé de lire la biographie d’Amma, quelle joie, quel bonheur !

 

 

 

 

 


 

Enfant, elle avait beaucoup souffert et malgré ces maltraitances vécues, elle se dévouait entièrement à Krishna. Il y avait dans ce livre, une phrase qui la montrait pleurant, l’invoquant « ô Krishna, mon bien-aimé, personne d’autre que toi ne peut comprendre mon cœur. Ce monde est plein de chagrin et de souffrance. L’égoïsme règne en maître. Les gens ne recherchent que leur plaisir, leur joie personnelle. Mon Krishna bien-aimé, je ne désire rien d’autre que l’union totale avec Toi ». 

 

Pendant trois ans elle a fréquenté une église chrétienne où elle suivait des cours de couture. Par moment elle s’échappait dans la pénombre de la chapelle et regardant dans la lumière tamisée, la croix et le Christ, elle pensait à Krishna, et elle partait en extase, en pleurant sur le sacrifice de Jésus et de Krishna « Oh ! Comme ils ont tout sacrifié pour le monde. Les hommes se sont retournés contre eux, et pourtant ils les aimaient ».

Une fois même, à l’instar de Jésus, elle a accompli le miracle de la multiplication des poissons pour le repas d’une assemblée.

 

Par la suite Amma s’ouvrira à l’énergie de la Mère Divine, représentée par Devi, parfois Kali. Et c’est ainsi qu’elle accomplira sa mission guérissant la souffrance liés à notre incarnation matérielle par l’énergie de la Mère Divine.

 

Je comprenais alors pourquoi Kali m’accompagnait depuis quelques jours avant le Darshan et puis quelques jours encore après la cérémonie.

 

Un jour méditant dans l’endroit que j’aimais par dessus tout, je sentais mes chakras connectés, puis je commençais à sentir mon thymus. De cette glande, émanaient des points lumineux, des particules, qui remontaient à l’hypothalamus. Ces signaux conduisaient l’hypothalamus et le corps à retrouver la forme idéale ou initiale, je n’ai pas très bien compris.

C’est vrai que le thymus se trouve entre les chakras du cœur et du cou, et nous avions vu que le corps subtil lié au 5ème chakra, la gorge détenait les formes géométriques, les gabarits du corps, qui nous ramène à la forme de création optimale.

 

Le geste conscient que m’avait montré Marie permettait d’agir en conscience sur le thymus. C’est vrai que lorsque nous remontons les mains vers les épaules, nous pouvons ressentir comme une puissance, une force qui monte vers le haut du buste et de la tête.

 

Je me souviens également d’un texte écrit par Barbara Marciniak, publié en 1998 dans son ouvrage Terre aux éditions Ariane « Votre thymus est essentiel à l’envoi du signal à votre corps de maintenir les modes de rajeunissement. Votre thymus rétrécit à mesure que vous vieillissez ; il flétrit. (…) Votre thymus ne rappelle pas au corps son schéma idéalisé de façon continue parce qu’il ne reçoit pas l’ordre de le faire de la part des temples dans votre tête (pinéale et pituitaire). Car vos temples ont été déconnectés des chaînes complètes d’ADN. »

 

Pour Barbara, lorsque l’ADN commencera à se modifier, les glandes fonctionneront différemment. Elle dit aussi que cela se fera progressivement entre 1999 et 2009.

 

Je pense aussi que le thymus doit être travaillé maintenant que nous travaillons activement sur l’ouverture du cœur. Chaque chakra étant couplé avec une glande endocrine, il va falloir songer à associer toute guérison des chakras en agissant également à chaque fois sur les glandes qui lui correspondent.

 

 

 

 

 

 

Chakra

Glande endocrine

Couronne

Pinéale

Frontal

Pituitaire

Gorge

Thyroïde

Cœur

Thymus

Plexus

Pancréas

Sacré

Gonades

Racine

Surrénales

 

 

 

 

 

 

La fin du mois d’octobre arrivait rapidement, les jours se faisaient de plus en plus courts, et la nuit d’halloween présentait pour moi une autre saveur cette année, bien différentes des soirées proposées dans les bars garnis de citrouille et de diablotins... je m’étais inscrit pour passer la nuit au Sacré Cœur.

 

Les reliques de Sainte Thérèse seraient exposées à la ferveur du public trois jours durant à partir du 31 octobre. Je me disais qu’une guérison aurait lieu, et je pensais fortement à une guérison au niveau de ma vie affective.

 

Sainte Thérèse m’avait accompagné depuis plusieurs années, autant dans ma vie personnelle qu’au niveau des soins que je pratique. Lorsque je me suis lancé dans les soins je me souviens que je me rendais toujours dans l’église de mon quartier me recueillir devant Thérèse et Marie avant un soin, je leur demandais toujours de m’adresser les personnes que je pourrais aider.

 

Il y a d’ailleurs une forme de synchronicité entre les demandes de soins et mon travail personnel. Quand je dois me recentrer et travailler sur moi, ou bien quand il m’arrive de vivre des situations un peu stressantes, les rendez-vous se tarissent, diminuent, puis quand les choses reprennent leurs cours, les demandes de rendez-vous reviennent.

 

Je relisais quelques feuillets d’une biographie de Thérèse, et elle se montrait toujours aussi touchante. Dans le passage que je lisais, elle avait 24 ans et la maladie l’emportait dans une agonie difficile. Autant de lumière et de force dans un corps si fragile !

 

 

 

 

 

 

 

theres10

 

 

 

 

 

 

 

 

Thérèse vivait à ce moment là, ses derniers mois de vie dans une très grande souffrance « Si vous saviez ce qu’est de s’étouffer » ! Elle tentait de vivre ces souffrances dans la plus grande acceptation, se confiant à la volonté divine... A la question qui lui était posé sur ce qu’elle préférait, vivre ou mourir, elle répondait « Je ne désire pas plus vivre que mourir, c’est ce qu’Il fait que j’aime ».

 

Le 17 juillet 1897, Thérèse prononce ces mots devenus bien fameux « Je sens surtout que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime, de donner ma petite voie aux âmes. Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur terre jusqu’à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. »

 

 

Ainsi, je me trouvais cette nuit là vers trois heures du matin, assis devant les reliques de Thérèse et devant le symbole du Cœur du Christ. Dans la pénombre et le silence entier du lieu, abandonné à moi même, en plein cœur de Paris.

 

A un moment, je sentis à ma plus grande surprise, la présence d’Amma ,et je voyais dans ma vision intérieure ma silhouette qui était guérie par sa présence. Mon cœur et mon thymus étaient de couleur rouge, comme traversés par un flux de lumière invisible, le reste de mon corps était presque transparent. Cela a été immédiat, une guérison très rapide. A la hauteur des intervenants, puisque je voyais maintenant Amma très rapidement aussi, et je distinguais les yeux de Thérèse... ô ! Ses yeux magifiques... souriants, comme si elle supervisait ma guérison.

 


Quel bonheur de vivre ces moments en conscience. Je pense que mon cœur et mon thymus avait vraiment besoin d’être nettoyés pour la guérison de ma vie affective.

 

Je suis infiniement reconnaissant de la présence des Reines du Ciel, Mères Divines, si bienveillante à nos égards, si présentes dans nos vies, pour peu que nous les invoquions... Qu'elles soient bénies !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Pour lire le début de l'histoire :

Après la 9ème vague du calendrier Maya... ?

Le Sacré Coeur

Féminin Masculin

Le Secret du Coeur

Juin 2012 - Les Âmes jumelles

Le Saint des saints

  Bulles de lumière

  Corps de souffrance

Corps de résurrection

 

 


Partager cet article

commentaires