31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 11:27

 

 

                       Galamus

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  Ernest Hébert

 

 

 

 


 

Après avoir séjourné à la Saint Baume, écrit sur les deux Marie, les trois jours au tombeau, j’avais enfin l’occasion de me rendre à Galamus.

 

Bien sûr, je partais là-bas  trois jours comme il se doit, dans ces fameuses grottes, accueilli par deux femmes, les deux Marie ?…

Belle continuité à la faveur des grâces.

 


 

L’une de ces deux femmes, Mélanie, guérisseuse, m’avait proposé de venir dans la région. C’est elle qui au cours d’un soin m’avait parlé des grottes, de Saint Paul de Fenouillet, du mont Cardou, Rennes les Bains, enfin de ces tous ces lieux magiques que Marie Madeleine aurait fréquentés.


Mélanie, très occupée à ce moment là par son activité, n’avait pas trop le temps de m’emmener visiter les lieux évoqués. Heureusement, sa sœur Coralie, séjournant encore quelques jours à la maison, se proposait de me conduire visiter les grottes. Je ne la connaissais pas trop, mais curieusement elle venait d’avoir un contact médiumnique un peu houleux avec Padre Pio, cet homme si cher à mon cœur. C’est vrai que Coralie lui avait demandé si sa fille aurait le bac… Hé, le Padre n’est pas toujours accommodant quand on le dérange au sujet des petits problèmes du quotidien !

 

Ces deux sœurs, me faisaient penser aux «deux Marie» dont je venais d’écrire le texte, mais aussi aux deux autres sœurs, Marie Madeleine et Marthe. D’autant plus que Mélanie, guérisseuse comme Marie Madeleine, m’avait parlé d’un affreux personnage qui lui faisait beaucoup de tort. Curieusement, ce personnage prétendait avoir été Saint Paul dans une ancienne vie.

 

Je doutais qu’il s’agisse vraiment de lui, mais bon… une fois de plus Saint Paul réapparaissait dans ces aventures !

 

 

 

En prenant le train, j’achetais un journal et un magazine, pour passer le temps. Dans le magazine, un dossier parlait des ces personnes en France qui vivaient sans manger d’aliments solides, se nourrissant uniquement de prâna.

 

Depuis que j’avais jeûné trois jours et que j’en avais vu les bénéfices pour mon corps, pour mes corps plus précisément, j’avais fait la connaissance de Sofia. Elle pratiquait le yoga et portait une attention à son hygiène de vie. Nous avions eu beaucoup d’échanges et d’interrogations cet été au sujet de notre alimentation et de la possibilité de nous nourrir uniquement en absorbant l’énergie par nos chakras. En solidifiant ensuite cette énergie dans notre organisme nous pouvions le nourrir ainsi.

 

 

 

 

Dans l'après-midi, en déjeunant avec Mélanie et Coralie, nous établissions le programme des trois jours. Pour ma part, je voulais voir la grotte de Marie Madeleine, et peut-être le château des Arques.

 

Lors de la préparation de mon voyage, me promenant sur internet, je regardais les villes des alentours, les lieux à visiter. C’est ainsi que j’ai ressenti une véritable décharge électrique en tombant sur le mot « Les Arques ».  C’est le seul indice que j’avais reçu, si l’on peut dire, sur je ne sais quel mystère qui se présenterai à nous. D’autant plus troublant que la veille j’avais retenu une chambre dans un hôtel appelé « les Arcades » !

 

Coralie me proposait de visiter Rennes les bains, Rennes le château, le mont Cardou. J’avais déjà visité les deux bourgades, il y a trois ans environ avec Luna, et depuis notre séparation, je n’avais pas spécialement envie d’y retourner, peut-être d’y raviver des vieux souvenirs. Restait le mont Cardou… Bon, nous verrons bien.

 

En finissant de déjeuner, je parlais des articles que j'avais lu sur le prâna, et en souriant (le ventre plein) je me demandais si l’objet du voyage dans la grotte ne serait pas en relation avec ce régime. C’est sûr que Marie Madeleine, et les ermites plus généralement, ne devaient pas trop trouver de nourriture dans les grottes pour s’en nourrir. Ils devaient bien développer d’autres capacités !

 

L'après-midi, nous nous sommes rendus aux Arques. Nous avons visité le château, puis nous avons cherché le fameux tombeau des bergers d’Arcadie, du moins les ruines puisqu’il avait été détruit. L’indice « Arc », ne serait pas trouvé ce jour là, tout comme les restes du tombeau. Nous avons juste trouvé une pierre levée. En rentrant, nous avons essayé de visiter l’église de Serres qui n’était pas très loin de là, et que nous avons trouvé fermée.

 

Heureusement la soirée fut plus agréable autour d’un bon repas bien matérialisé, d’autant plus succulent que l’ambiance dans la jolie maison de Mélanie était vraiment agréable. Maison toute blanche, pleine de statuettes, de cristaux et de gentillesse.

 

 

 


 

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Galamus

 

 

 

 

Le lendemain, sous une pluie fine, nous avons visité une première grotte, celle de Marie Madeleine. Un creux dans la roche, une source et un bassin sur la droite.

Au centre une sculpture des deux Marie au pied d’une croix.

 

Devant cette représentation, une très belle énergie m’emmenait vers des hauteurs, vers un bien être très intérieur. J’ai beaucoup pleuré encore, malgré la présence d’un groupe de touristes belges ou hollandais qui attendaient que je me pousse pour venir se prendre en photo devant la croix. Chacun, ses priorités…

Coralie en profitait pour emplir des petites bouteilles dans la citerne. Je l’ai rejointe, laissant la place au groupe, puis dès leurs départs, nous avons plongé dans la source…  Non pas celle d’eau, mais celle de lumière !

 

Plus loin, une chapelle avait été taillée dans la roche. Derrière l’autel, une autre source et un bassin.

 

Coralie qui connaissait les lieux nous avait permis d’accéder à un lieu qui est habituellement fermé au public. C’est là dans cette cavité qu’une très belle énergie nous a emportés, tous deux, vers d’autres états de conscience.

 

De mon côté, je sentais une très forte énergie monter du cœur au thymus, s'élever dans la zone de l’hypothalamus, avant d’atteindre le chakra coronal, où apparaissait une fleur de lys ou peut-être un lotus. Autour de mon corps, se formait ma merkabah composée des deux tétraèdres familiers, puis une sphère finissait par entourer l'ensemble, sur laquelle se dessina la fleur de vie.

 

Une fois intégré ce schéma de la fleur de vie et de la merkabah, je partais dans ma sphère à travers un couloir situé, il me semble, dans la continuité de l’un de mes chakra, vers une autre dimension. La vision s’interrompit à ce moment là.

 

Cette vision répondait à une image que j’avais vue récemment. Cette image  prise par une caméra numérique montrait, disséminées dans le paysage, ce qu’on appelle communément des orbes.

À côté de ces étranges cercles dont nous ne connaissions trop l’origine, un cercle plus grand et plus intense où l’on semblait distinguer une forme humaine, nous avait intrigués. Cette figure ne ressemblait pas aux orbes… mais nous ne savions trop ce que cela pouvait signifier.

 

Le mystère ne sera pas résolu cette fois-ci, mais un jour je retenterai l’exercice pour voir où cela mène. Il y a tellement de pistes… Nous recevons beaucoup d’initiations, peut-être que ces informations nous sont transmises afin que nous les utilisions lorsque le moment sera venu, pas avant.

 

 


 

Et In Arcadia Ego

Nicolas Poussin

 


 

Comme la pluie s’intensifiait nous avons décidé de laisser tomber le mont Cardou, et de nous rendre à Rennes le château où nous serions un peu à l’abri en visitant la maison de l’abbé Saunière. Nous nous sommes arrêtés rapidement à Rennes les bains, voir des sources chaudes qui s’écoulaient dans la rivière.

 

Coralie était pressée de visiter certains endroits entre les deux bourgades, ce qui à mon grand regret nous empêcha de déjeuner… Je lui avais proposé de l’inviter déjeuner, mais elle ne semblait pas très motivée. Je pense que Coralie me montrait inconsciemment ce que pouvait être une journée dans l’Aude, dans les mystères et la « nourriture prânique » !

 

Le gardien de la grotte de Galamus, m’avait dit en souriant que Coralie était un bon guide. Il plaisantait, je suppose, car il ne la connaissait pas vraiment. En tous cas, il ne semblait pas s'être trompé !

 

 

 

 

 

 

 

Trempé, et transi de froid, mourant de faim… nous sommes arrivés dans le domaine de François Béranger saunière. Hi ! Non, j’exagère.

 

Nous avons commencé par visiter l’église Marie Madeleine, puis le presbytère, la maison de Béthanie, la tour Magdala, puis après avoir fait le tour du jardin, nous nous sommes promenés dans la bourgade cherchant le château de la famille Hautpoul.

 

Je n’en parlerai pas dans cette partie de l’histoire mais nous avons eu tous deux, nos parts de révélations. J’ai compris le sens de l’indice que j’avais reçu avant mon départ.

 

 

Le soir au dîner, nous nous sommes amusés racontant nos trouvailles à Mélanie. Quand je pense que je ne voulais pas me rendre à Rennes le château, nous serions passés à côtés de ces petites révélations. Pour dire vrai nous n’étions pas vraiment intéressés par le sujet, mais nous nous sommes dit que nous devrions revenir plus tard pour en comprendre le sens et poursuivre ces recherches.

 

Mélanie nous dit qu’une amie médium, venue dans la région, leur avait permis d’assister à une forme d’altération du temps. Marie Madeleine et Jésus leur était apparu avec d’autres personnes aux alentours de Rennes le château.

 

 

 

 

 

 

Le lendemain matin, Coralie m’emmenait visiter la forêt de Nebias, le Brocéliande local.

 

Nous sommes passés entre les deux pierres de base d’un dolmen auquel il manquait la pierre de couverture principale, comme si nous franchissions une sorte de portail. Nous avons cheminé entre des boyaux rocheux recouverts de mousses et de plantes parasitaires, avant de nous trouver dans la clairière des enchanteurs.

 

Cela nous faisait penser à une renaissance, cette idée de passage étroit, de boyaux, et ce dolmen qui formait une entrée. La clairière des enchanteurs était entourée de rochers rectangulaires dispersés en cercle. Nous nous y sentions un peu comme si nous étions dans un ventre, une matrice.


En poursuivant le chemin nous sommes arrivés dans une autre clairière d'où se détachait au centre un arbre lyre, merveilleux arbre, duquel, de son tronc couché avait surgît d’autres troncs pointant vers le ciel, comme les cordes d’une lyre géante.

 

Nous avons tourné autour de l’arbre cherchant l’inspiration, jusqu’à ce que nous distinguions un esprit de la nature qui se tenait face à l’arbre. Il ne tarda pas à nous indiquer l'endroit où nous sentirions les bienfaits du lieu, près des racines, dans le profil de l’arbre. Nos corps baignaient dans une forme d'énergie végétale.

 

Après cette harmonisation de nos corps, nous nous sommes rendus dans la clairière où se trouvait le plus vieil arbre de la forêt, un chêne.

 

Je posais mon front tout contre l’arbre, pour communiquer avec lui. Je posais ensuite ma main gauche sur une sorte de bosse qui se dessinait sur l’écorce. Je me suis senti happé par le sol, comme si des racines me poussaient sous mes pieds. J’avais l’impression d’être un arbre.

 

La forêt nous montrait de quelle manière elle pouvait veiller sur nous, sur nos corps, tels qu'ils étaient ainsi nourris par l’esprit de la nature, par l’arbre lyre, le chêne, guidé par nos amis de l’invisible.

 

Coralie déposait des offrandes à chaque clairière pour nos amis élémentaux, pour les animaux, il y avait beaucoup de sangliers, nous les entendions grogner. Je comprenais alors ce qu'elle me disait la veille après avoir visité la grotte de Galamus, « quand je reçois beaucoup d’énergie, je ne mange pas, cela me coupe la faim ».

 

Les ermites d’antan devaient se nourrir à partir de l’énergie végétale de la nature, du sol et de la lumière solaire.

 

Nous avons visité encore deux églises, puis nous nous sommes quittés à la gare, nous promettant de poursuivre ce jeu d'énigme qui s’était un peu imposé à nous, autour de l’abbé Saunière. Enfin, seulement si nous avions d’autres indices.

 

 

 

fitzgerald-zelda-great-smoky-mountains.jpg  Zelda Fitzgerald

 

 

 

En octobre 2013, je lisais dans le site de Célia Fenn, le message du mois si l’on peut dire. Je ne connais pas personnellement Célia, mais je vis beaucoup de synchronicités avec ce qu’elle écrit.

 

Elle disait notamment qu’en juillet et août de cette année nous avions beaucoup travaillé sur nos corps énergétiques. Ce travail nous permettait de nourrir nos corps de cette belle énergie qui nous vient du ciel. L’archange Michaël qu’elle canalisait, disait que dès à présent beaucoup d’entres nous, pouvions nous nourrir d’énergie prânique pour la moitié de nos besoins alimentaires. En aucun cas il nous était demandé de forcer notre organisme, en cessant de nous alimenter totalement, mais d’écouter nos corps et de suivre notre évolution individuelle.

 

 



 

Par la suite, j’ai reçu une initiation nous permettant de préparer nos corps subtils à mieux fonctionner en équilibrant les quatre éléments.

Nos corps énergétiques peuvent ainsi absorber davantage d’énergie prânique.

Un cadeau de Babaji.

 

 


 

Je m'étais installé pour méditer en invoquant mes guides de la journée, puis me plaçant dans un triangle de lumière, j’ai demandé à mes anges de m’élever dans des vibrations plus hautes…

 

A un moment j’ai commencé à voir mon corps entouré de feu, encerclé de ses flammes, jusqu'à ce qu'il devienne lui-même, feu. Je me suis mis à ressentir ce feu, à jouer avec lui, faisant des boules de lumière, en jonglant avec elles. Une façon de m’harmoniser avec cet élément de façon ludique et presque sensuelle.

Puis cela s’est manifesté avec l’eau, ressentant les clapotis sur ma peau, dans mon corps. Avec l’air je m’amusais à souffler, à aspirer, à sentir sa fraicheur sur ma peau, étant un nuage. Je me suis ensuite imaginé couvert d’argile sur tout mon corps, ressentant la terre, puis devenant la terre.

 

Après avoir joué, apprivoisé ces quatre éléments, j’ai vu comme un symbole qui plaçait l’élément terre dans le bas ventre, l’élément eau sur le ventre, au-dessus du nombril. Le symbole de l’élément feu s’est dessiné dans mon cœur et l’élément air s’est placé entre le nez et la gorge.

Une fois que j’ai senti ces quatre symboles harmonisés en place, mon chakra coronal au dessus de la tête s’est ouvert, laissant apparaitre le cinquième élément, l’éther. La couronne.

 

 

 

 

À la suite de ces exercices, il m’est arrivé au cours de mes méditations, de voir un de mes corps, très grand… immense ! Je crois qu’il s’agissait de mon corps astral, mais je ne suis pas encore sûr.

 

Ces exercices développent nos différents corps d’une façon assez étonnante. Je suis curieux de voir la suite…

 

 

En tous cas, je remercie Marie Madeleine de son accompagnement et de son enseignement tout au long de ces derniers mois, ainsi que mes guides, mes anges, les archanges et les amis.

 

 

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