14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 22:50

 

 

 

 

 

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Barcelone

 

 

Lucy avait pris le train, elle repartait vers le sud, luttant pour préserver son âme. Elle me demanda de ne pas la laisser tomber.

 

Dans le train elle aperçut une femme qui faisait des gestes avec les mains, des gestes proche du reiki. Elle lui demanda de l’aider, qu’elle ne se sentait pas bien du tout.

La femme lui fit un soin, ce n'était pas du reiki, autre chose, elle se disait reliée à Marie. Lucy comprenait que Marie l’accompagnait, qu'elle ne l'abandonnerait pas.

 

Son train arriva à la gare, son « Ex » l’attendait. Elle ne me contactera plus jusqu’au matin.

J’étais mal, vers deux heures du matin je me réveillais en sueur, je savais qu’elle faisait l’amour avec son « ancien » petit ami.

 

Je reçu alors une pluie, un torrent de lumière, qui envahit la chambre. Je brûlais carrément. C’était intense, je me sentais transi d’amour, envahi d’un sentiment si ample, si fort, que je me sentais incapable de détester qui que ce soit. Je n’arrivais même plus à en vouloir à Lucy…

Des voix diffuses me racontaient en même temps le lien qui reliait Lucy à son ancien ami. Elle avait été  dans une vie antérieure, prostituée de force, prisonnière de réseaux qui exploitaient les femmes dans le sud des Etats-Unis. Son ami était l’un de ses principaux proxénètes, et elle se trouvait encore sous son emprise.

En fait les deux hommes qui l’avaient plombé à Malaga étaient liés à cette vie ancienne que l’on m’avait déjà montrée lors de son premier soin. Tout son féminin bafoué.

 

Le lendemain matin Lucy me contactait « Hola ! » comme si de rien n’était.  Je la remerciais pour son silence. Elle me répondit qu’elle était fatiguée.

« Pas bien de mentir dans notre relation » lui dis-je.

 

Elle se rebellait devant mes reproches, comme si je n’avais pas à avoir de désir propre. Elle était tellement dans le « JE » que seul son désir primait. Le mien importait peu.

 

J’avais essayé de lui dire que nous devions passer du « Je »  au « Nous », de l’égo au Moi supérieur. Il s’agissait d’un mouvement d’élévation de notre conscience.

 

Son ami l’accompagna à Barcelone lui amenant ses affaires qu’elle ne pouvait déplacer seule. Lui disposait d’une camionnette et je me demandais parfois si ce n’était pas pour ça qu’elle avait couché avec lui.

 

Lucy était devenue une fabuleuse maitresse m'enseignant l’amour inconditionnel. Personne ne comprenait ce que je faisais avec elle, moi je savais que je devais encore explorer cette voie.

 

J’eus la visite de mon arrière grand-mère Elena et de mon grand père Angel alors que je méditais à Notre Dame des Victoires. Une grande sphère lumineuse vint vers moi pour chasser ma tristesse.

 

Une autre fois je me trouvais dans l’église de la Madeleine, Marie Madeleine me dit, en parlant de Lucy et de moi, que si notre relation était protégée c’est parce qu’ils attendaient quelque chose de nous.

 

En sortant de l’église, je me rendais chez un petit traiteur asiatique. Je ne le connaissais pas mais il m’offrit un saké me présenta sa famille, et me demanda si je venais de Hong-Kong en plaisantant. Je lui dis que je venais d’Espagne, de Malaga. Il me dit qu’il connaissait Barcelone. Bien sûr je lui parlais de Lucy, mon amie qui résidait à Barcelone. Il m’offrit un porte bonheur pour Lucy.

La protection de Marie Madeleine…

 

Lucy vint à Paris passer une visite médicale, nous nous retrouvions à la Bastille dans un restaurant japonais qu’elle connaissait.

 

Nous nous sentions bien ensemble, nous nous tenions les mains. Elle me dit qu’elle se sentait bien avec moi, comme si nous étions de la même famille.

 

Je lui parlais de la nuit où je me suis trouvé baigner dans la lumière, je lui parlais de ses liens karmiques avec son ex ami. Le réseau de prostitution, son emprise. Cela lui parlait car ils s’étaient déjà disputés au sujet des prostituées. Elle ne supportait pas cette soumission, cette souillure. Il avait épousé une ancienne prostituée en Asie, et c’est pour cela que Lucy l’avait quitté car il ne voulait pas abandonner ses enfants et son épouse.

 

Mais elle se rebellait quand je lui disais qu’elle avait couché avec lui pour qu’il l’emmène à Barcelone. Je retrouvais très fort chez elle ce côté « prostituée », manipulatrice, enfermée dans son « Je », dans la toute puissance.

 

Une très jolie soirée, je me souviens que nous nous embrassions devant le restaurant quand elle sortait fumer ses cigarettes. J'aimais la serrer dans mes bras.

 

Le lendemain, elle me dit que ce que je lui avais dit sur son ex ami l’avait détachée de lui, qui ne l’appelait plus, ne s’intéressait plus à elle, et que cela l’avait rapprochée de moi.

 

Ce jour là, Lucy devait faire des démarches importantes au consulat espagnol, et elle m’avait demandé mon soutien parce que cela ne se passait pas très bien. Le matin j’invoquais Padre Pio, j’étais en réunion et du coup j’avais du mal à me concentrer, je tentais à trois reprise de le contacter.

La troisième fois, il m’a envoyé un peu sur les roses… en me disant qu’il avait entendu, façon de me dire qu’il n’était pas sourd ! La situation s’arrangea.

 

Le soir, je me disputais encore avec Lucy sur l’idée du couple, l’amour, elle me disait qu’il ne fallait pas s’attacher, que le couple c’était « mauvais », encore ce langage d’ancienne prostituée qui voit les hommes mariés défiler chez elle. A son âge, la mère de Lucy était tombée enceinte d’elle. Le géniteur était un homme marié qui avait des enfants, il ne voulut jamais reconnaitre l’enfant.

Lucy ne connaissait même pas le nom de son père. Elle avait vécu à l’âge de sa mère une relation identique avec un homme marié. Et elle rejetait cette idée du Couple, la prison, qui l’avait séparée de son père. En même temps elle prônait l'infidélité... curieux paradoxe ! Pour se punir ?  Reproduction du drame initial ?

 

Je me suis rendu à Lisieux pour revoir Sainte Thérèse et lui demander de m’aider à soigner Lucy.

 

Dans le train, Joy me dit d’être attentif à l’ange du jour Rehael, elle accompagna le message d'une carte de Rehael, curieusement il avait une tête d’éléphant comme Ganesh.

 

Nous convenions de méditer en même temps, Lucy et moi, devant les reliques de Thérèse. Je sentais la présence de Lucy avec moi. Je visualisais alors ce que je voulais atteindre, mes projets, Lucy…

 

Puis je me rendais à la Cathédrale. Je n’arrivais pas à me centrer, je n’arrêtais pas de penser à l’opposition Je/Nous. Le problème de Lucy.

 

Arrivé à la basilique, je suis descendu dans la crypte. Je me trouvais envahis par une très grande douleur devant les maladies, les souffrances de Thérèse et de Lucy. Je pleurais pour mes deux cœurs, sans plus pouvoir m’arrêter. Je me dissimulais derrière un pilier, j’étais un peu gêné.

Dans la basilique il y avait une cérémonie pour la journée consacrée aux personnes malades, c’était bien le jour!

 

En revenant vers  Paris, je tombais sur un site qui parlait de l’ange Rehael et qui curieusement parlait des problèmes de foie, de rate, et évoquait l’un des problèmes de santé de Lucy, ainsi que la façon de le guérir énergétiquement. J'envoyais le texte à Lucy, nous restions étonnés de tant de précision.

 

Je la retrouvais le 11 octobre à Barcelone. Lucy était malade, en perte d’énergie. Je me baignais, elle restait allongée sur le sable recouverte d'un gilet, la capuche recouvrant sa chevelure. Le soir, je n’aimais pas trop l’ambiance, Lucy était distante. Elle me laissait sa chambre et préparait une autre chambre pour elle. Je la voyais venir.

 

Elle me demanda pourquoi j’étais distant, je lui dis que cela ne me plaisait pas que nous nous étions dit la veille que nous avions hâte de nous voir, qu’elle m’avait dit que nous dormirions ensemble. De son air suffisant, elle me dit qu’elle préparait un autre lit parce qu’elle n’aimait pas passer toute la nuit avec quelqu’un dans son lit mais que nous nous coucherions ensemble.

 

Au moment de nous coucher, elle fit entrer deux chiens dans sa chambre et elle décidait de rester avec eux pour qu’ils ne fassent pas de bêtises ensembles. J’y voyais quelque chose de pervers dans son attitude. Je commençais à me demander si elle ne serait pas comme beaucoup de ces créatures prises par le bas astral, empruntant par moment une attitude de pervers narcissique, la signature de l’emprise obscure.

 

Le lendemain, je lui montrais comment communiquer avec les pierres, les plantes. Son ange était l’ange de la guérison par les plantes, elle devait sûrement travailler cela. Lucy était suffisamment sensible pour percevoir l’énergie des pierres, des plantes, mais ne recevait pas d’informations.

 

Tout seul, je vécus l’expérience de dédoublement, mon corps flottant au-dessus de moi. Mes chakras s’étirant, hors de moi, presque en extase. J’avais demandé à Lucy si elle voulait venir s’allonger à côté de moi.

Elle ne voulait pas. Je l’entendais pendant ce temps passer la musique de Noir Désir, je sentais l’opposition entre l’ombre et la lumière. Mais je résistais à ce bruit, à ces vibrations sombres et je vivais mon expérience totalement.

 

Nous avons fait le soin de Rehael sur le foie, la rate. Encore un jour, baignade, promenades, bisous, mais nous n’avons pas dormi ensemble.

 

 

 

Le premier jour nous n’avons pas fait de soins, un peu plus les deux autres jours. Lucy s’endormait pendant les soins, elle était épuisée. Une fois, j’étais entrain de lui dire ce que je voyais, lorsque je m’aperçu à sa respiration qu’elle dormait. Je poursuivais toutefois  le soin en continuant de lui parler comme si elle m’écoutait. À un moment je voyais la silhouette de deux êtres de lumière qui étaient penchés sur elle. Je me  disais en souriant : « Au moins ça intéresse quelqu’un ce que je raconte ! »

 

C’est vrai que lorsque j’étais avec Lucy, mes capacités étaient beaucoup plus étendues, je me sentais bien plus connecté que d’habitude, je me demandais même jusqu’où nous pourrions aller ainsi… les limites qui m’étaient imposées dans cette vie semblaient s’éloigner de moi.

 

La dernière nuit elle était entrée dans ma chambre s’était allongée sur moi, elle m’avait embrassé profondément, puis m’avait laissé en me disant qu’elle ne pouvait faire plus pour l’instant.

 

Dans le train qui nous conduisait vers l’aéroport ma jambe touchait la sienne, nous nous tenions les mains, je lui disais : « Quand nous sommes ensembles, je me sens complet, tout semble facile. J’ai l’impression que l’on peut tout faire. »

 

 

 

 

Le 18 octobre, Amma venait à Pontoise. Lors du premier soin à Lucy, on m’avait montré le féminin blessé, les réseaux de prostitution, puis je lui disais qu’elle devait intégrer l’énergie des mères divines.

 

C’est vrai que Lucy possède en potentiel cette qualité de mère divine. Quand je l’ai connu, elle vivait l’été dans un camping du sud. Elle attirait les enfants, car elle avait des animaux qu’elle avait recueillis, un chien, des chatons. Elle montrait ses pierres aux enfants et leur montrait comment ressentir l’énergie des pierres. Ils la suivaient quand il s’agissait de rechercher un chaton perdu, j’aimais bien l’imaginer en maitresse d’école, enseignant les lois de la nature aux enfants.

 

A la fin du soin, Amma était venue pour l’initier à l’énergie de la mère divine, nous étions tout les deux en larmes.

 

Je me trouvais donc à Pontoise, Amma commençait son darshan. Je m’assis et lui demandait de nous aider, moi, pour le professionnel et la création de la fondation, et Lucy pour qu’elle guérisse, et que nous puissions nous retrouver à nouveau ensemble comme à Malaga.

 

A un moment, j’avais retrouvé Marie Laure, Nicole, et d’autres personnes qu’elles connaissaient, nous étions en cercle, discutant. Je me laissais emporter par le chant d’un des dévots, un chant très prenant qui m’emportait vers le haut, montant en vibration de plus en plus haut, jusqu’à ce que je me retrouve dans un espace lumineux. Je me trouvais face à Amma, alors qu’elle était à peine à soixante-dix mètres de nous.

Elle me dit que nous étions exaucés.

Un moment de bonheur, quelques larmes.

 

 

 

 

 

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Et puis ce fut la nouvelle lune en scorpion du 23 octobre et tout fut pulvérisé.

D’abord mon corps. Moi qui n’était jamais malade, qui faisait du sport, je me suis trouvé bloqué dès le lendemain de la nouvelle lune. Un problème de lombaires et de sciatique carabiné.

 

Le scorpion étant lié à la sexualité et au deuxième chakra, lieu important pour les flammes jumelles.

 

Lucy commença à prendre distance et disparut complètement la nuit d’halloween. Elle se rendait à une soirée, je l’ai prévenu, je lui ai dit que c’était la Samain, la fête des morts des celtes. En général, les peuples celtes se cloitraient chez eux de peur que les esprits les emportent, qu’elle devait se montrer prudente. C’était trop tard ; elle avait commencé une liaison avec le deuxième homme qui s’était manifesté à Malaga, le copain de l’ex, celui qui l’avait blessé une nuit.

 

 

 

 

 

à suivre

 

 

 

 

 

 

 

 

Janvier 2015



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