23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 19:01

 

 

 

 

 

 

 

Les Âmes jumelles

                                               Les chapelles jumelles

 

 

 

 

 

 

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Transit de Vénus juin 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’occasion des fêtes de l’ascension, Marie Laure prenait quelques jours de congés. Elle repartait en Bourgogne, suivre une formation, puis enchaînait avec quelques jours de vraies vacances en méditerranée.

 

Curieusement, j’avais pris quelques jours de repos à la même période, presque au jour près, un peu comme si nous nous étions coordonnés. Je restais à Paris, mais je voulais vraiment profiter de ce temps pour décompresser. Mon programme : piscine, promenades, lecture et méditation.

 

C’est ainsi qu’un jour j’allais méditer au Sacré Cœur. Avec Marie Laure nous avions prévus d’aller ensemble visiter la crypte de la basilique. Sainte Thérèse y avait prié lors de son voyage vers Rome.

 

Comme nous ne trouvions jamais le temps de nous y rendre ensemble, je décidai d’y aller seul.

Dans les sous-sols de la basilique, il y a deux chapelles. Les portes se situent à l’opposées l’une de l’autre.  Leurs surfaces sont égales à la surface de la basilique, ce qui est assez exceptionnel.

 

Dans la première chapelle qui se situe sous le cœur, celle où Sainte Thérèse avait médité, il y avait une très belle lumière. Me tenant debout au plus près de l’autel, j’ai ressenti l’énergie qui montait le long de mes jambes. Elle se regroupait au niveau d’une sphère de feu dans mon ventre, le hara, puis poursuivait en dessinant la courbe, la danse, de deux serpents qui se croisaient en remontant le long de ma colonne vertébrale.

 

C’était une sensation très intense, très douce. En allant dans l’autre chapelle, où reposaient les corps de beaucoup de personnages du clergé, l’énergie qui s’en dégageait était très chargé, lourde, très intense. Du coup, je retournais avec empressement dans l’autre chapelle pour me nettoyer.

 

J’étais très étonné de constater cette différence, un peu comme si dans les fondations, il devait y exister les deux formes d’énergies, lumineuse et sombre,  pour que le miracle à l’étage supérieur se produise, celui du Cœur Christique.

 

Je repensais à l’idée des ces couples d’âmes jumelles, où l’une était lumineuse et l’autre sombre. Ces familles où les enfants qui avaient une ouverture spirituelle avaient des parents des deux côtés, noir et blanc, comme sur un damier géant.

 

Mon ex-compagne, très proche de moi, était mon âme  jumelle, et malgré tout l’amour et les jeux d’écriture que nous avions, elle était malheureusement très en retard au niveau de l’ouverture du Cœur. C’était la seule expérience d’âme jumelle que j’avais vécu.

 

Ces chapelles jumelles semblaient nous dire par métaphore, que nous-mêmes au niveau de nos expériences d’âmes jumelles, nous nous retrouvions souvent ainsi, l’une et l’autre dans un de ses damiers géants à nous entredéchirer, comme si nous avions besoins l’une de l’autre pour nous ouvrir, pour nous guérir.

 

Peut-être qu’il n’y a qu’une âme jumelle qui peut en ramener une autre de son chemin d’errance. Peut-être aussi qu’avec l’ouverture du Cœur, cela serait plus aisé désormais. J’aimerai tant le croire !

 

A son retour Marie Laure m’appelait pour que nous échangions sur nos expériences. Je lui racontais mon parcours souterrain dans la basilique,  et mes interrogations. Elle rit en m’entendant car elle avait vécu quelque chose de similaire.

 

Pendant son stage, elle avait vécu la même expérience de l’énergie qui montait se croisant le long de la colonne vertébrale. Nous nous demandions  même si nous ne l’avions pas vécu en même temps !

 

Ensuite, au cours de la formation, l’animatrice de l’atelier avait évoqué ce qui se produit lorsqu’une personne rencontre une âme jumelle, détaillant le type de relation qui s’ensuit, et des expériences vécues. En entendant cela, Marie laure pensa à moi de suite, comme son âme jumelle. Cela lui semblait évident.

 

Je ne savais plus trop quoi en penser de ces âmes jumelles. C’est vrai, qu'avec Marie Laure, nous sommes souvent en miroir et travaillons à peu près les mêmes choses au même moment.

Nous décidions de laisser ces mystères en l’état, nous comprendrons certainement  mieux plus tard. Sûr !

 

 

 

 

 


dante.jpg G. Doré - Dante et Béatrice

 

 

 

 

 


 

Le 5 juin arriva, et je décidais de passer la nuit du transit de Vénus au Sacré Cœur de Montmartre, en louant pour l'occasion, une chambre dans la maison d’accueil qui communique avec le Sacré Cœur. Depuis la création de la basilique, il y a adoration perpétuelle, jour et nuit, du Cœur Christique.

En remplissant le planning d’adoration je choisissais d’être devant l’Autel entre trois et quatre heures du matin, période de culmination où Vénus se trouverait au plus près du centre du Soleil, alignée ainsi à la Terre.

 

La chambre donnait sur un grand jardin entouré d’arbres, et l’on distinguait à peine quelques maisons au loin. Je me sentais très loin de la ville, presqu’à la campagne, alors que je me trouvais en plein centre de Paris.

 

Après une méditation, je retournais dans ma chambre vers minuit et demi, me reposer un peu en attendant qu’il soit deux heures trente du matin. Je m’allongeais et j’écoutais la radio dans le noir, casque aux oreilles, laissant venir le sommeil. J’entendais la rediffusion d’une émission dans laquelle Esther, de l’Univers d’Esther, traduisait les paroles de Doreen Virtue, et annonçait son passage à Paris le 9 ou 10 juin pour une première conférence dans la capitale.

 

Drôle de rendez-vous, puisque déjà lors du premier transit de Vénus le 9 juin 2004, Doreen était à Paris, près du Louvre pour un voyage privé. J’y étais moi-même avec une amie au même endroit.

 

Incroyable que ce soir là, huit ans plus tard, je sois au Sacré Cœur de nuit, et j’entende la voix de Doreen qui parle de sa venue prochaine à Paris.

 

A trois heures du matin je rejoignais à travers un dédale de couloir, la basilique dans la pénombre, éclairée principalement par les centaines de chandelles que les visiteurs avaient laissées au fil de la journée.

 

Je reconnais que l’endroit, dans sa beauté, sa grâce, dans le silence qui sied devant le Cœur du Christ, est une expérience inoubliable, hors du temps.

 

Humilité du temps, magie des lieux, c’est dans les larmes que je m’agenouillais devant l’Autel, acceptant de devenir l’héritier du Cœur du Christ.

 

Je ne me sentais pas à la hauteur, pas du tout même, mais je leur demandais de m’aider à le devenir, de veiller sur moi.

 

 

 

 

 

 

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G. Doré

 

 

 

 

 

 

Quelques heures après, Marie Laure me racontait son transit de vénus. Elle s’était installée devant son Autel, à son domicile, et à l’heure pressentie, trois heures du matin, elle s’est connectée avec ce qui devait venir.

 

Elle a reçu beaucoup d’énergie cette nuit là. A un moment elle a vécu une nouvelle fois cette douleur au dos, comme si elle avait été transpercée d’une pointe.  La douleur était intense, et elle s’allongeait en souffrance, se disant qu’elle n’avait pas envie de revivre ce qu’elle avait vécu l’hiver dernier.

 

Elle avait ressenti cette blessure lorsqu’elle était partie en voyage dans le sud de l’Inde (peut-être qu’un jour elle nous le racontera –soupir-) alors qu’elle visitait un ashram, me semble t-il. Elle avait même une légère coupure dans le dos, alors qu’elle ne s’était blessée avec rien de tangible au cours de son voyage. Ce ne pouvait être qu’une blessure karmique, mais alors une blessure d’une grande puissance.

 

Je me dis que je devais maintenant lui avouer qu’il y a deux mille ans c’est dans cette région que j’étais décédé, transpercé par une lance. Je n’avais jamais trop osé le lui dire pour ne pas l’influencer, mais je trouvais étonnant que cela revienne à nouveau et dans cette nuit du Transit.

 

Nous nous sommes dit à ce moment là, que si nous étions vraiment âmes jumelles, nous avions les mêmes blessures en nous. Comme c’est elle qui s'était rendu dans le sud de l’Inde, c’était peut-être son rôle de guérir cette blessure, cette mort !

Ce qui posait alors la question de savoir qui avait alors vraiment vécu à cette époque dans cet endroit, elle ou moi ?

 

Peut-être que cette blessure nous gêne encore aujourd’hui dans cette ouverture du coeur à laquelle nous travaillons ardemment cette année. Peut-être que je dois l’aider davantage à nous guérir.

 

 

Si nous avons toutes les blessures de nos âmes jumelles, alors mon ex-compagne, Luna, devait-elle avoir les mêmes blessures que moi ? Et moi, les siennes ?

Je me souviens, quand je lui avais dis le nom de l'écrivain que j’avais été au 19è siècle, elle m’avait dit à ce moment là qu’elle avait crû qu’il s’agissait d’elle, elle adorait tellement ce qu’il avait écrit ! Luna me disait même que lorsqu’elle lisait ce que j’écrivais, elle avait l’impression que c’était elle qui l’avait écrit !

 

Et pourtant, je sais que dans nos deux dernières vies nous étions des personnages différents. Que de mystères à éclaircir, que de choses à préciser encore !

 

 

Ce qui me semble important, ce qui me semble acquis, c’est que les chapelles jumelles nous enseignent bien qu’en ayant les mêmes blessures, nous sommes -nous, âmes jumelles- les mieux placés pour les guérir et nous guérir à notre tour.

 

 

 

Quel bel enseignement en ce mois de juin 2012, au milieu de ce passage, en cette belle année…

 

 

 


Franchissons tous les obstacles, tel est mon vœu !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Pour lire le début de l'histoire :

Après la 9ème vague du calendrier Maya... ?

Le Sacré Coeur

Féminin Masculin

Le Secret du Coeur

  La suite de l'histoire :

Le Saint des saints

 

  Pour en savoir plus sur les  mes Soeurs :

Les Âmes Soeurs

 

 

 



 


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